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Chroniques

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Combien ça coûte des funérailles ?

Combien ça coûte des funérailles ?

Par David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Lorsque naît en nous l’idée que nous aurons un jour à quitter cette vie, une foule de questions déterminantes en lien avec nos propres volontés se présentent dont : « Combien cela va-t-il coûter?» En bon consommateur, il est normal que cette question fasse l’objet de réflexions. Le coût associé à «des funérailles» n’a rien de secret, il peut varier selon les besoins et les choix de chacun. Pour faire les bons choix, une discussion avec la famille s’impose. Par éthique professionnelle et par respect pour ses mandataires, la Maison commémorative familiale Rouleau se fait un devoir de mettre l’emphase sur les services (accompagnement professionnel) et non sur les fournitures (cercueils, urnes, etc). Pour une entreprise au professionnalisme certifié, il est impensable d’associer la valeur d’un cercueil ou d’une urne à celle d’un être aimé. Pour nous, une commémoration funéraire ne ressemble pas non plus à un magasin d’aubaines funéraires. Nos services sont-ils plus dispendieux ? Non, nous offrons des rituels funéraires adaptés aux besoins de chaque famille selon leur budget et leurs préférences et cela depuis plusieurs décennies déjà. D’ailleurs, la norme BNQ 9700-699 stipule à l’article 5.15 : l’entreprise funéraire doit offrir à la clientèle des services, des produits et des fournitures qui peuvent convenir à tous les budgets. La Maison commémorative familiale ROULEAU est reconnue par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), un organisme mandaté par le gouvernement du Québec pour protéger les consommateurs et surveiller l’application des normes de services et de produits de qualité par les entreprises funéraires certifiées. Elle doit par surcroît obligatoirement respecter et promouvoir des valeurs professionnelles qui vont à l’encontre du fast-food funéraire comme le font malheureusement encore trop d’entreprises funéraires. Comme dans n’importe quel autre milieu il faut savoir comparer la qualité et le prix, assurez-vous de toujours avoir des services à la hauteur du prix payé. Qu’est qui nous distingue des autres entreprises non certifiées? C’est le service certifié de qualité ainsi que notre présence constante avant, pendant et après les rituels funéraires. En effet, l’organisation d’une commémoration funéraire pour soi-même ou pour un proche exige une préparation sérieuse et un service professionnel de qualité. Le corps d’un défunt mérite soins et précaution et nos mandataires ont le droit de savoir que ce sont des professionnels s’en occupent. En tant que professionnels, la plus grande satisfaction de notre travail c’est lorsque nos mandataires nous remercient de les avoir bien conseillés et soutenus dans le passage obligé du deuil. C'est de voir ces mêmes mandataires revenir à nos bureaux à plusieurs reprises et d’avoir le privilège de les accompagner dans différentes démarches. C’est également d’être toujours présents ICI pour vous, au service de la communauté.


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«Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé»

«Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé»

Anne Richier La Presse lun., 30 mai 2011 « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé », écrivait le poète Lamartine. Tous ceux qui vivent l’expérience du départ définitif qu’est la mort doivent pouvoir à un moment ou l’autre exprimer leur souffrance, chercher du réconfort. C’est ainsi que Lisette Jean a fondé il y a sept ans une maison qui porte le nom de Jean Monbourquette, théologien, philosophe et psychologue. Depuis longtemps, cet homme consacre sa vie à aider des personnes à trouver un sens à leur vie, notamment les endeuillés en quête d’écoute et de chaleur humaine. Mme Jean a profité de son aide à un moment pénible de sa vie et elle en a été profondément inspirée. Elle a décidé de dédier son énergie et sa santé retrouvées aux autres en leur offrant ce qu’elle a reçu elle même. En 1984, Lisette Jean était propriétaire d’une boutique de vêtements. La mode était une passion. Elle avait quitté à 18 ans son port d’attache familial dans Charlevoix, pour tenter sa chance à Montréal et mener sa vie à sa manière. À force de travail et d’opiniâtreté, elle s’était forgé une place enviable dans le monde des affaires. Et puis ce fut l’accident. Conductrice d’une voiture sport, par conséquent mal protégée, elle a été violemment heurtée par une voiture et a subi des blessures très graves. Elle a frôlé la mort. Plusieurs heures plus tard, elle s’entretenait avec sa mère au téléphone tout en lui cachant son accident. Comme un malheur n’arrive jamais seul, sa mère est décédée subitement dans les heures qui ont suivi. Dans l’état où elle était, elle n’a pu faire son deuil de cette mère aimée. Commence alors un long périple de souffrance qui va durer des années. « J’avais mal à tout mon corps. Et dans mon âme encore plus. » Elle a fait la rencontre de Jean Monbourquette et s’est plongée dans la lecture de son livre Aimer, perdre et grandir (vendu à plus de 300 000 exemplaires). « J’ai enfin compris ce qui m’arrivait, le sens de mes souffrances. » Elle participe, bien des mois plus tard, au premier groupe de deuil animé par le père Oblat, au Centre Saint-Pierre-Apôtre. Elle suit avec lui des cours de formation en relation d’aide. Et passe trois mois en Haïti comme bénévole. Entre-temps, elle a tout perdu: sa boutique et de nombreux (soi-disant) amis. Le bout du tunnel Après l’accident, la grande préoccupation de cette femme forte et énergique a été de se reprendre en main, de recouvrer la santé. « Bien sûr, j’ai eu besoin d’aide. Toutes ces épreuves m’ont transformée : je suis devenue plus humaine, me reposant sur la prière, pour m’aider à sortir du trou noir. » Elle a la chance d’avoir quelques amis qui l’ont soutenue et encouragée. « Un jour, il faudra que je fasse quelque chose, se disait-elle, afin de remettre ce que j’ai reçu. » Un grand projet mûrit en elle. Elle organise une première réunion chez elle pour jeter les bases de son projet: une maison pour venir en aide aux endeuillés. D’un petit local à un plus grand, toujours dans un presbytère, elle met à contribution son réseau et démarre en équipe la rédaction d’un annuaire de références. Un an plus tard naît la première ligne d’écoute. Les bénévoles sont devenus essentiels pour tenir l’édifice. Aujourd’hui, rue Bloomfield, on en compte 38. Sophie Chartrand assure la direction de l’organisme, tandis que Lisette Jean, à titre de présidente du conseil d’administration, se consacre à la pérennité de la maison. Les membres de l’équipe ont réalisé 1015 rencontres individuelles. Depuis 2006, on note une augmentation des appels à la ligne d’écoute de près de 166%! « Dans notre société, la mort est souvent occultée. Et l’absence de rituels crée une plus grande solitude, croit Mme Jean. L’idéal est qu’un jour, l’être souffrant puisse célébrer la fin de son deuil, sans oublier sa perte, mais avec une sérénité nouvelle. » « La population vieillit et laisse parfois, au moment d’un deuil, le conjoint survivant dans le plus grand désarroi. De plus en plus de jeunes se manifestent à la suite de la mort d’un bébé, d’un enfant, d’un suicide dans la famille. Et il y a tellement d’autres drames, telles les morts violentes. » Elle assure: « Il y a des ramifications à l’oeuvre chaque jour, des besoins auxquels il faut répondre. Il nous reste beaucoup de travail à faire ! »


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Avec de l'encre et du papier, je guérirai...

Avec de l'encre et du papier, je guérirai...

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Vous avez perdu un être cher, vous avez eu la chance de pouvoir passer les derniers moments à son chevet. Vous avez pu parler avec cette personne de tant de choses avant qu’elle ne vous quitte. Vous avez pu lui dire combien elle vous manquera, combien elle a été importante dans votre vie. Vous avez sans doute pu revivre avec elle divers moments heureux et peut-être par la même occasion, pu lui demander quelques pardons, libérant ainsi votre conscience. Il se peut que vous n’ayez pas eu le courage ou la force de lui dire librement toutes les émotions qui vous habitent. Il se peut également que la vie ait fait que vous n’ayez pas eu le temps d’avoir cet échange avec la personne disparue, parce qu’elle vous a quitté(e) au moment où elle-même s’y attendait le moins. Que vous ayez pu vivre ces moments ou non, je vous encourage à écrire une lettre à la personne qui vous a quitté«(e), question de vous aider à traverser cette période de tristesse. Personne ne jugera votre écriture ni vos écrits, vous êtes en dialogue avec l’être disparu. Vous pourrez alors mettre des mots sur des moments heureux vécus, mais aussi sur des évènements malheureux dont vous n’avez peut-être plus jamais osé parler. L’écriture vous permet de vous exprimer et aussi d’extérioriser votre peine pour laisser la place à la sérénité et à l’acceptation. Une fois votre lettre déposée dans une enveloppe bien cachetée et décorée à votre goût, vous pourrez la déposer tout près de la personne que vous avez tant aimée, avant la fermeture du cercueil. Celle-ci pourra alors emporter avec elle comme en secret, vos plus beaux écrits. Les vertus incroyables de l’écriture sont souvent oubliées. L’écriture permet de se libérer, sans aucune crainte d’être jugé(e) par qui que ce soit, n’ayant comme témoin qu'un stylo et une feuille de papier. Osez l'expérience, vous pourrez constater l’effet libérateur et thérapeutique de l’écriture! Les officiers (ORF) et professionnels (PRF) en rituels funéraires de la Maison commémorative familiale Rouleau vous réitèrent leur support empathique et leur soutien en période de deuil et vous encouragent à expérimenter l’écriture ; une route qui pourrait vous mener sur le chemin de la guérison beaucoup plus que vous ne pourriez l’imaginer.


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La norme

La norme

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Au cours de l’année 2012, nous avons parlé à quelques reprises du travail qui a été fait par la Maison commémorative familiale Rouleau pour en arriver à l’obtention de la certification du Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Vous avez été plusieurs à nous demander en quoi consiste cette certification. Dans le but de vous apporter des informations complémentaires suite à vos questionnements et afin de clarifier cet aspect portant sur les services funéraires, nous répondons ici à quelquesunes des questions les plus couramment posées. - QU'EST-CE QU'UNE NORME ? Une norme est un document de référence qui est approuvé par un institut de normalisation reconnu, tel que le BNQ. Elle définit des caractéristiques et des règles qui sont applicables aux activités de l’entreprise. Elle est le consensus entre l’ensemble des parties prenantes d’un marché ou d’un secteur d'activité. - QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE LOI ET UNE NORME ? Une loi est le dénominateur commun de BASE imposée par le gouvernement. Une norme traduit l’engagement d’une entreprise à atteindre un niveau supérieur de qualité et de sécurité qui est reconnu et approuvé. - POURQUOI UNE NORME PORTANT SUR LES SERVICES FUNÉRAIRES ? Le but est d’assurer à notre clientèle un niveau supérieur de qualité de services et d’augmenter la transparence dans la prestation de nos services pour encore mieux protéger les personnes touchées. - QU'EST-CE QUE LA NORME SUR «LES ENTREPRISES DE SERVICES FUNÉRAIRES » ? Il s’agit de la première norme du genre à voir le jour au pays. Elle a pour objet de fixer les exigences quant à la qualité de la prestation des services à la clientèle offerts par les entreprises de services funéraires. Elle définit les standards de professionnalisme à atteindre, axés sur des valeurs telles que l’engagement, le respect, l’écoute, l’empathie, l’éthique et l’intégrité. - QUELS SONT LES AVANTAGES POUR UN ENDEUILLÉ DE CHOISIR UNE ENTREPRISE DE SERVICES FUNÉRAIRES CERTIFIÉE PAR LA NORME BNQ ? En faisant appel à l'une de ces entreprises, la personne aura le pouvoir d’évaluer les services offerts par l’entreprise et d'en faire rapport au BNQ. Ultimement, une entreprise qui ne respecte pas les exigences de la norme pourrait perdre sa certification. Cette évaluation objective par les mandataires s’ajoute à l’évaluation annuelle du BNQ, un organisme paragouvernemental indépendant. Soulignons enfin que l’Office de la protection des consommateurs a participé à l’élaboration de la norme professionnelle sur les services funéraires, une innovation typiquement québécoise.


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Le cimetière, témoin de l’existence

Le cimetière, témoin de l’existence

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Se rendre au cimetière pour reconduire l’être aimé à son dernier lieu de repos, pour se rassembler avec les proches, mais aussi pour célébrer la vie qui a été… Au cours des prochains jours, plusieurs d’entre vous se rassembleront avec les membres de leur famille pour vivre ce rituel qui est grand de sens. Les rituels de passage comme les valeurs, sont des «constructions sociales» tirées de la réflexion des humains et transmises de génération en génération dans le but de « fonder » l’existence des humains et de les rassurer. C’est aussi un moment important qui marque la vie humaine et c’est en créant des souvenirs positifs par rapport à cet événement que la douleur s’estompe avec le temps, peu à peu. Il est bon de pouvoir échanger avec les membres de la famille pour parler ensemble de tout ce que la personne que nous reconduisons au cimetière a représenté pour nous, de constater les étapes du processus du deuil qui sont passées et celles qui sont encore à venir. Il est sain de vivre ce moment comme un temps de réflexion personnelle symbolisant le point culminant du ralliement aux traditions et à l'héritage laissé par l’être disparu. Le cimetière peut vous sembler un lieu funeste où il est pénible de se rendre, mais si vous le visitiez cette fin de semaine avec au coeur et à l’esprit le sentiment que vous posez un geste significatif en hommage à l’être qui est disparu ? Peut-être en ressortirez-vous avec une page de votre histoire en plus … Sans doute que notre vie et tout ce qui la compose est inévitablement imputable à ceux qui ont été là avant nous et qui ne sont plus. Je vous remercie de vos bons mots concernant nos chroniques. Continuez de nous écrire, il nous fait toujours plaisir de recevoir vos commentaires et vos réactions soit par envoi postal ou par courriel à : david.beaulieu@lrouleau.com. Vous pouvez aussi lire les archives de ces chroniques qui sont publiées sur le site www.lrouleau.com


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Des témoignages d'ici qui parlent

Des témoignages d'ici qui parlent

Des témoignages d'ici qui parlent Lorsque vous confiez un être cher à la Maison commémorative familiale Rouleau et que vous nous choisissez pour vous accompagner dans ces moments difficiles, sachez que chaque commémoration est traitée de façon unique. Nous considérons que chaque citoyen a droit à un service de qualité digne et humain, quels que soient ses moyens, son statut social (ou le soutien de ses proches). Chaque famille que nous accompagnons est invitée, quelques semaines après les rituels à faire une évaluation de la qualité des services en 10 points. Nous sommes toujours heureux d’avoir une évaluation « à froid » de notre accompagnement et de notre travail. Notre signature professionnelle consiste à offrir un soutien constant aux membres des familles dans le deuil, et ce, grâce à une équipe professionnelle expérimentée et formée pour bien vous accompagner. D’avoir une appréciation en mots de nos familles est le cadeau le plus important de notre métier. En faisant la lecture de commentaires obtenus par nos mandataires, vous pourrez constater vous-mêmes la qualité de notre expertise et le professionnalisme de notre personnel, témoignant de notre compétence et de notre engagement. Ce sont des centaines de témoignages que nous recevons chaque année. En voici quelques-uns, gages de confiance, qui méritent votre attention : «Au-delà de nos espérances...!!! Un merci sincère! Un service personnalisé, respectueux et professionnel...!!! Je vais vous recommander sans hésitation!» «Grande écoute, grande disponibilité, une aide précieuse dans les circonstances. Merci.» «Vos services sont des plus professionnels ainsi que toute votre équipe (si petite soit-elle). Vos compétences sont reconnues et nous allons vous recommander à qui de droit lorsque l'occasion se présentera.» «Vous êtes très humains. Ça ne pourrait être mieux. Sommes toujours bien reçus. Merci beaucoup.» «Nous ne nous attendions pas à un tel accompagnement de votre part, merci d’avoir pris soins de nous pendant ses moments difficiles. » «Je ne taris pas d'éloges sur la qualité des services reçus. Merci à toute l'équipe et à David Beaulieu pour ses conseils judicieux. Il règne chez vous un climat apaisant qui réconforte. Merci» «Suite à tous les services reçus par vous, nous avons été très bien accompagnés suite au décès de notre mère. Nous avons très bien aimé votre chaleur humaine ainsi que votre professionnalisme. Vous faite preuve d'un grand respect, ce qui nous a particulièrement mis en confiance pour les procédures à suivre. Merci encore une fois.» Encore une fois merci de nous faire confiance.


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Le spécialiste en thanatopraxie, un artiste professionnel méconnu

Le spécialiste en thanatopraxie, un artiste professionnel méconnu

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com La mort se présente à nous de bien des façons, soit de façon naturelle ou dans des circonstances plus tragiques. Quelle que soit la situation, les spécialistes en thanatopraxie de la Maison commémorative familiale Rouleau déploient tout leur savoir au service des familles endeuillées. La majorité d’entre vous connaissez ou avez entendu parler des maquillages du Cirque du Soleil ou d’effets spéciaux utilisés par les vedettes d’Hollywood. Tommy Dionne, André Fournier et moi-même, avons eu le privilège de bénéficier des cours de M. Mario Soucy, un maître maquilleur qui travaille pour le Cirque du Soleil et pour diverses productions cinématographiques. Il est une référence internationale dans l’art de reproduire et de maquiller des personnages qui apparaissent dans les grands spectacles et les films à succès. Les rites funéraires modernes exigent du raffinement et un souci du détail et c'est pour cette raison qu'en collaboration avec Mario et suite à de nombreuses formations, nous avons mis au point des techniques de maquillage novatrices et uniques au monde pour le milieu funéraire. Les méthodes de maquillage enseignées dans les établissements scolaires pour le domaine funéraire sont vieilles de plus de 60 ans… Devant ces méthodes et ces techniques qui étaient à notre avis désuètes, nous avons mis sur pied une panoplie de nouvelles techniques et créé de nouveaux produits pour que notre travail soit de plus haut niveau. Depuis une dizaine d’années, les techniques empruntées au milieu artistique sont utilisées par la Maison commémorative familiale Rouleau afin de présenter aux familles les corps de défunts. Le spécialiste en thanatopraxie est avant tout un artiste dédié à redonner au corps humain toute sa dignité, ce corps qui mérite, rappelons-le, d’être vu par les proches et amis afin de permettre à ceux-ci de vivre pleinement leur deuil. La plupart des gens ne peuvent imaginer l’ampleur du travail qui est effectué afin de permettre aux proches de garder un doux souvenir de l’être aimé. Ayant entendu parler de nos méthodes innovatrices, des européens ont pris l'habitude de venir annuellement à la Maison commémorative familiale ROULEAU pour y faire de l’observation et repartir avec des techniques de travail des plus avant-gardistes. La Maison commémorative familiale Rouleau, qui utilise son art avec le plus grand des respects, vous offre l’ensemble des services intégrés de restauration, de disposition et de commémoration. Notre clientèle bénéficie d’un choix de rituels funéraires qui répondent aux critères les plus exigeants des normes professionnelles dans le domaine funéraire au Québec. J’espère avoir pu vous sensibiliser à une partie de l’art de la préparation des défunts et au raffinement des soins que la Maison commémorative familiale Rouleau apporte au corps humain. Tommy Dionne, André Fournier ainsi que moi-même sommes des spécialistes en thanatopraxie, des artistes méconnus du grand public mais qui exercent leur profession avec passion.


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ICI POUR SERVIR LA COMMUNAUTÉ : Le passage de la vie à la mort

ICI POUR SERVIR LA COMMUNAUTÉ : Le passage de la vie à la mort

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Dans la chronique précédente nous avons parlé de la crémation et de son histoire… Nous croyons qu’il était important de parler des origines pour mieux comprendre pourquoi nous choisissons maintenant certains rites ou rituels ; nos choix sont totalement liés aux origines de notre peuple et à nos valeurs. Cette fois, parlons d’un dernier contact visuel avec le corps d’un proche décédé. D’où vient cette coutume et pourquoi existe-t-elle ? Bien sûr, nous ne réussirons pas en si peu de texte à tout synthétiser, mais allons-y ! Tout d’abord comme nous l’avons mentionné plus tôt, les rituels funéraires existent depuis que l’homme est homme. Toutes les civilisations ont opté pour différentes façons de s’expliquer l’inexplicable (la mort) en utilisant des gestes et des comportements remplis de sens (rites). Il fut naturel et normal pour toutes les civilisations de s’occuper de leurs morts, les peuples anciens avaient compris l’importance de faire une toilette au corps d’une personne décédée. La préparation, la mise en beauté (l’embaumement) font partie d’un nombre de gestes que l’homme a créés pour aider à se confirmer la mort d’un proche. Dans certaines religions c’était aussi pour préparer la personne avant de passer vers l’au-delà. Le fait de voir le corps de la personne décédée a une influence connue et prouvée sur le processus du deuil, mais pourquoi ? Souvent quand je fais des conférences sur le deuil, j’utilise l’exemple précis du deuil et des enfants. Avant un certain âge, les enfants n’ont pas développé la compréhension de la mort, de la fin « permanente ». Nous sommes tous d’accord qu’il est difficile pour nous les adultes d’expliquer un tel fait (la mort d’un proche, d’un animal, etc.) à un enfant qui ne saisit pas exactement le concept. Les enfants à ce stade ont entre autres besoin de « voir » pour croire un concept plus complexe… Je crois sincèrement que sans le savoir, les adultes ont aussi besoin, dans le cas de la mort, de voir pour croire… Il est prouvé que le fait d’être confronté au corps inanimé d’un être cher provoque un déclenchement d’émotions favorables à la résolution d’un deuil de façon normale. Je pense que l’être humain moderne fait de moins en moins souvent face à la perte « permanente », ce qui le rend moins habile à comprendre la mort. La présence du corps dans le rituel est très importante pour les amis, la famille, les proches. Il est bien naturel d’avoir des appréhensions et des craintes à l’idée de voir ou de revoir le corps d’un être cher décédé. Nous avons tous un mécanisme de défense qui nous pousse à fuir ou à vouloir éviter des situations qui sont inconnues et potentiellement difficiles. Faire face à ses peurs et à ses craintes est bien souvent une façon curative d’avancer, ceci est d'autant plus vrai pour la mort. Une des « excuses » les plus souvent rencontrées pour éviter de revoir le corps d’une personne décédée est de se dire que nous voulons garder une image plus positive de l’être aimé… Il va de soi que cet énoncé est « logique » à prime a bord, mais en réalité il est souvent utilisé comme voie d’évitement. De nombreux intervenants œuvrant avec des personnes en deuil tels que travailleurs sociaux et psychologues s'entendent pour dire que le fait de revoir en famille une personne décédée qui nous est chère est une étape de première importance dans le cheminement d'une personne en deuil. Cette étape permettant de constater la réalité de la mort et de conserver une image de paix et de sérénité.


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La crémation, les rituels, un bref historique

La crémation, les rituels, un bref historique

Par David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Les années apportent leur lot de changements dans divers champs d’activités, notamment celui du milieu funéraire. L’un de ces changements fut la popularisation de la crémation au Québec. L’acceptation de l’incinération par l’Église catholique, au début des années 1960, en fut le déclencheur (à l’époque la plupart des rites funéraires étaient catholiques au Québec, donc une interdicition de l’Église rendait ce mode de disposition moins accessible pour la majorité). De ce fait, deux modes de disposition du corps sont maintenant inscrits dans les pratiques modernes au Québec, soit l’inhumation du corps et la crémation. La crémation est donc un mode de disposition, tout comme l’inhumation des corps au cimetière. Le mot « disposition » n’est pas à mon avis le terme le plus approprié pour parler du dernier repos du corps d’un être humain, mais la langue française est ainsi faite ! J’utilise le parallèle étymologique pour illustrer une chose que toutes les civilisations ont toujours faite : placer les corps de leurs semblables dans un endroit commun marqué. Ils en « disposaient ». C’est ce qu’on appelle un rituel… les humains de partout au monde ont une façon bien à eux de ritualiser la mort et le dernier repos en fait partie intégrante. Le phénomène de la crémation au Québec est survenu au moment même où une révolution religieuse avait lieu ; le Québec se laïcisait et la place des traditions religieuses chrétiennes changeait. La crémation est devenue rapidement populaire parce qu’elle représentait le « nouveau » et puisque la population québécoise voulait se délester de « l’ancien », plusieurs ont vu en ce nouveau procédé la voie du changement. La société québécoise avait besoin de renouveau et les rites funéraires ont beaucoup changé depuis. L’ouverture sur le monde suite à Expo 67, l’accès direct à de l’information internationale et de plus en plus d’immigration ont ouvert le Québec à de nouvelles pratiques. J’aime parler de changement mais aussi d’évolution. Il me semble que les rituels funéraires sont en pleine évolution et que la société se cherche un peu dans tout ce qui existe. Des rituels, qu’ils soient funéraires, sociaux, populaires ou familiaux se créent dans une société par l’histoire des hommes et des femmes d'un peuple, de ses origines, de sa géographie et de beaucoup de facteurs exclusifs à ce peuple. Pour revenir au sujet de ma chronique, la crémation fait effectivement partie de notre histoire mais il faut faire attention de ne pas prendre le processus « technique » de la crémation comme un remplacement pour des rituels funéraires empreints d’histoire et de vie. La crémation est un mode de disposition des corps et il ne faut pas occulter toute l’importance d’avoir des rituels significatifs lors du décès de l'un des nôtres. En résumé, des rituels funéraires complets incluent entre autres : la présence du corps de la personne décédée, la réunion des amis et des membres de la famille pour se souvenir et s’entraider, une commémoration par une célébration (pas nécessairement religieuse), pour se terminer par la mise en terre du corps ou par sa crémation et la mise en terre ou au columbarium des cendres.


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De l'autre côté des larmes

De l'autre côté des larmes

Au cours des dernières semaines, nous avons traversé l’évolution du deuil dans son ensemble. Faut-il le rappeler, ce «passage obligé» n’est pas un événement mais davantage un processus, il est donc important de prendre le temps d’absorber les changements et répercussions qu’il engendre. Plusieurs m’ont fait part que ces chroniques leur ont été salutaires, et qu’ils s’étaient sentis interpelés par l’ensemble des propos tenus dans l’élaboration de ces dernières publications. À travers elles, nous avons tenu à rendre hommage d’une certaine façon au précieux travail, aux nombreux ouvrages de monsieur Jean Monbourquette, auteur et conférencier renommé dans le domaine funéraire. Ces écrits ont été une source continue d’informations qui nous ont permis de détailler pour vous, toutes les étapes de ces moments difficiles. Nous ne détenons malheureusement pas en main la clé qui peut vous permettre de traverser cette étape sans heurt ni blessure. Toutefois, si le décès d’un être cher vous amène à vivre des moments particulièrement pénibles et que vous souhaitez obtenir une aide complémentaire, sachez que la Maison commémorative familiale Rouleau est là pour vous et ce, en tout temps. Des livres de ressourcement sont mis à votre disposition pour consultation. Pour ce faire, nous vous invitons à venir nous rencontrer, il nous fera plaisir d’être votre oreille et de vous fournir les outils qui seraient susceptibles de vous venir en aide. Pour un cheminement plus approfondi, il existe aussi la Maison Monbourquette qui offre une ligne d’écoute, d’information et de références. Vous pouvez les contacter en composant le 1-888-LE DEUIL (1-888-533-3845). Demeurant soucieux de ne vous offrir que le meilleur et dans le but de maintenir de façon durable la qualité des services, des programmes de formation sont mis en place en collaboration avec le CEGEP de Rimouski offrant l’opportunité aux membres du personnel de la Maison commémorative familiale Fournier d’obtenir une attestation d’études collégiale à titre de professionnels en rituels funéraires (PRF) ou d’officiers en rituels funéraires (ORF). Nous profitons d’ailleurs de cette vitrine pour vous remercier, gens de la communauté du grand territoire matapédien et de ses environs. • Merci de la confiance manifestée envers l’équipe de la Maison commémorative familiale Rouleau, des gens d’ICI qui sont là pour vous avant, pendant et après les rituels funéraires; • Merci de nous permettre de s’approcher de vos coeurs blessés pour vous accompagner dans les étapes de cette douloureuse expérience; • Merci de nous permettre d’être témoins de votre courage et très souvent de votre renaissance après des départs qui auront été pour vous et vos proches, difficiles à vivre et à surmonter. Ensemble, nous avons beaucoup à apprendre du mystère de cette souffrance humaine et aussi de la vie qui elle, est toujours prête à renaître.


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