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Chroniques

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Parler des rituels funéraires une bonne chose ? Partie1

Parler des rituels funéraires une bonne chose ?  Partie1

Depuis deux semaines j’ai donné quelques conférences sur les rituels funéraires pour différents organismes. Souvent les personnes responsables d’organismes me demandent principalement de parler des arrangements préalables, c’est le réflexe normal lorsqu’on veut informer les gens. Donc, lorsque j’amorce ma conférence, je commence tout d’abord en me présentant et en expliquant qu’aujourd’hui je parlerai un peu des arrangements préalables, mais que je parlerai surtout des rituels funéraires et de l’importance d’avoir des rituels dans nos vies. Je surprends souvent l’assemblée qui s’attend à ce que je parle de fiducie et de cercueils ! Pourquoi commencer en parlant de rituels funéraires alors qu’on est ici pour des arrangements préalables ? Pour plusieurs raisons en fait ! Dans cette chronique je tenterai d’expliquer ce qu’est un rituel et d’où cela provient… Les rituels ca part d’où ça ? Je ne prétends pas détenir la vérité et je tenterai d’expliquer simplement un concept plutôt complexe qui fait partie de nos vies depuis toujours. Imaginez le premier humain à voir son semblable mourir. Cela a dû être une expérience pour le moins traumatisante et plusieurs questions se sont sûrement bousculées dans la tête de l’homme. Pourquoi lui et pas moi ? Son corps est là mais il y a quelque chose de différent… Cela va-t-il m’arriver à moi aussi ? Quand ? Et s’il ne répond plus, il est où ? Qu’est ce que je fais avec cette situation ? Je « caricaturise » un peu mais vous comprenez les sentiments probablement ressentis à ce moment : la peur devant l’inconnu. Donc pour avancer très rapidement dans le temps, il faut comprendre que l’humain en société s’est doté de gestes et de représentations pour tenter d’expliquer l’inexplicable : la mort. On dit que les rituels c’est le théâtre de l’âme. Les rituels sont facilement reconnaissables dans les célébrations religieuses (l’eau bénite et le geste, l’encens et le geste…) mais ne sont pas exclusifs au domaine religieux ; les rituels sont d’abord humains. Les rituels sont le résultat de réflexions sociales, communautaires et représentent la culture, l’histoire et les coutumes d’un peuple et, puisque la mort fait partie de la vie, l’humain s’est doté de rituels funéraires… Je vous propose donc une définition d’un rituel funéraire par Josée Jacques, psychologue: Définition d’un rituel funéraire : Les rituels funéraires constituent un temps d’arrêt marquant la perte d’un être significatif. Ils contribuent à faciliter le deuil tant chez les adultes que chez les plus jeunes. En effet les rituels funéraires permettent de confirmer la mort; de se rendre compte de la perte entraînée par la mort; d’exprimer ses émotions; de recevoir un soutien social; de se rappeler les qualités et l’unicité de la personne décédée; de donner un caractère spirituel sacré et/ou religieux à la mort; de réfléchir au sens de la vie et de la mort. » Josée Jacques Si vous me lisez pour les prochaines chroniques nous élaborerons sur d’autres facettes de ce sujet qui finiront par se relier et je le souhaite, vous donner les outils nécessaires pour entamer une réflexion sur le thème, par exemple : Les rituels funéraires en changement Des professionnels pour les rituels Au plaisir de recevoir vos commentaires et vos réactions suite à ces «chroniques» par courriel à : david.beaulieu@lrouleau.com Vous pourrez aussi lire les archives des chroniques sur le site www.lrouleau.com. Nous sommes là... www.lrouleau.com • 562-2166 David Beaulieu


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L’art de la mort

L’art de la mort

MARIO ROY mroy@lapresse.ca L'exposition À la vie, à la mort est présentée jusqu'au 6 septembre au Musée des religions du monde, à Nicolet. Oeuvre du portraitiste Walter Schels et de la journaliste Beate Lakotta, elle est constituée des photographies de 26 personnes, prises peu avant puis peu après leur décès. De courts textes décrivent leurs ultimes réflexions, dominées par l'étonnement et l'incompréhension. Ce n'est évidemment pas une exposition facile à fréquenter. Mais elle est nécessaire. La mort semble ne plus exister, en effet. Le sujet est banni des conversations. On meurt en institution, soustrait aux regards, en un banal épisode techno-médical. Les dépouilles ne sont plus exposées, mais rapidement incinérées. Les cendres, qui n'ont plus rien d'humain, sont enfouies dans des urnes discrètes. Rien de cela n'est vraiment normal. La preuve, c'est que la mort effraie comme jamais dans le passé parce qu'elle n'est plus enseignée, pour ainsi dire, et ne fait plus partie du processus normal de la vie. Dans la civilisation judéo-chrétienne, des «modes d'emploi» de la mort existaient dès le XVe siècle?: ainsi, Ars Moriendi, ou L'Art de la mort, a été publié en 1415 et ensuite réédité plus d'une centaine de fois. Ces guides étaient évidemment imbibés de bondieuseries?: comment faire autrement puisque c'est précisément la conscience de la mort qui a entraîné l'invention de tous les dieux et de toutes les religions? Or, le vacuum créé par le recul de la foi religieuse dans la plupart des sociétés développées n'a pas été comblé par ce qui aurait dû être un corpus laïque, humaniste, destiné à pacifier la mort. Une telle chose n'existe pas. À la fois médecin et essayiste, Atul Gawande dit: «Au cours des dernières décennies, la médecine a rendu caducs des siècles d'expérience, de tradition, de discours sur notre mortalité et a créé une nouvelle difficulté pour le genre humain: réapprendre comment mourir» (dans The New Yorker, notre traduction). De sorte que, pour l'instant, chacun marche à tâtons et dans la douleur sur le chemin menant à sa propre fin. C'est le cas, actuellement, du journaliste et essayiste britannique Christopher Hitchens, auteur de Dieu n'est pas grand, un des pères de ce qu'on appelle maintenant le Nouvel athéisme, atteint à 61 ans d'un cancer probablement incurable. Il en parle avec franchise et profondeur ce qui, venant de lui, est d'un grand intérêt (voir à ce sujet et au sujet de ses mémoires, Hitch-22, le blogue de l'édito sur Cyberpresse). En banlieue de Québec, il y a quelques jours, un couple âgé s'est donné la mort en un pacte de suicide, déduit-on. On se demande en pareil cas: peut-on se suicider pour ne pas avoir à affronter une mort plus dure encore? Ce n'est pas absurde: le cas est fréquent chez les soldats en mission risquée, par exemple, ou chez certains malades qui se savent condamnés. Que faire devant une telle détresse? En un mot, peut-être: moins de médecine invasive et inutile, plus de secours humains et de choix laissés à celui qui va mourir; moins de fabulation ésotérique et plus de tendresse. Davantage de lieux de mort comme il y a des lieux de naissance (ou mieux encore: plus de soutien à domicile). Davantage d'aide psychologique. Et, surtout, surtout: un retour de l'acceptation et de la présence de la mort dans la vie.


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Peut-être...

Peut-être...

Peut être que certains d’entre vous reconnaissent ma photo. J’ai peut être eu le privilège d’accompagner certains d’entre vous à la suite du décès de l'un de vos proches… Mon nom est David Beaulieu. Je suis vice-président et professionnel en rituels funéraires à la Maison commémorative familiale ROULEAU. Voilà pour les présentations… Dans les mois qui suivront, j’userai de ces quelques lignes pour traiter de différents sujets en lien avec la mort comme le deuil, les étapes du deuil. Je vous ferai part de certaines lectures ou citations, je vous transmettrai des informations sur des activités spéciales dans la région, je tenterai de vous lancer sur différentes pistes de réflexions... Je souhaite que la lecture de ces chroniques engage des discussions avec vos proches. La mort et le deuil sont bien souvent des sujets tabous ou peu discutés parce qu’ils sont remplis d’émotions et de douleur; utilisons cette opportunité pour parler... Pour nous, vous accompagner ce n’est pas seulement être présents lors du décès de l’un des vôtres, mais c’est aussi vous offrir des outils qui peuvent vous aider à traverser ces moments d’épreuves dans vos vies. Je ne suis pas psychologue et cette chronique n’a pas la prétention d’être une consultation, mais par les réflexions qu’elle engendrera, je suis convaincu qu’elle deviendra un outil… Peut être... Au plaisir de recevoir vos commentaires et vos réactions suite à ces «chroniques» par courriel à : david.beaulieu@lrouleau.com. Vous pourrez aussi lire les archives des chroniques sur le site www.lrouleau.com. Nous sommes là... www.lrouleau.com • 562-2166 David Beaulieu


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