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Chroniques

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Selon vos volontés

Selon vos volontés

Certains d’entre vous songez à faire part de vos volontés à vos proches concernant la façon dont vous souhaitez que l’on dispose de votre corps au moment de votre décès. Nous vous suggérons de prendre le temps d’avoir des échanges avec eux à ce propos. Vous pouvez également venir rencontrer un professionnel en rituels funéraires de la Maison commémorative familiale Rouleau qui saura vous guider judicieusement et vous respecter selon vos choix et votre budget. Vous pourrez faire l’inscription de vos volontés par le biais d’un contrat d’arrangement préalable de services funéraires ou d’un testament en rituels funéraires. Au fait, vous êtes-vous déjà demandé ce qui motivait vos choix à ce sujet ? Lorsque l’on fait des choix pour nos rituels funéraires, il faudrait se demander si l’on fait ceux-ci pour répondre à une demande de la société, à une demande de nos proches, pour faire comme les autres, ou si l’on fait des choix pour répondre à nos valeurs spirituelles et personnelles tout en se gardant soucieux du bien-être d’autrui. L’important dans tout ça, c’est d’avoir la capacité de juger et d’anticiper tous les effets et les éventuelles conséquences que nos choix pourraient avoir dans le temps. Ceci est particulièrement vrai lorsque l’on fait référence à nos volontés, à nos choix qui seront inscrits à nos pré-arrangements funéraires. Il faut se faire un peu visionnaire par rapport à la façon dont nos proches pourraient vivre notre départ, dépendamment des choix que nous faisons ; surtout que nous n’aurons aucunement à en subir les effets nous-mêmes. Il faut donc faire une grande réflexion par rapport à la question. Suite aux potentiels échanges que vous pourriez avoir avec vos proches, peut-être serez-vous de ceux qui diront, par exemple: «Selon mes volontés, je souhaite que l’on apporte des soins à mon corps suite à mon décès pour permettre aux personnes signifiantes dans ma vie de passer un moment avec moi dans toute ma dignité» ; «Selon mes volontés, je souhaite être exposé(e) pour permettre aux membres de ma famille, à mes amis et aux membres de ma communauté d’amorcer cette période de deuil, de leur donner un temps d'arrêt et la possibilité de se réunir à la Maison commémorative»; «Selon mes volontés, je souhaite qu'une célébration ait lieu à l'église pour ceux et celles qui désirent marquer par un évènement unique l'importance de ce qu'ils vivent, ressentir la force apaisante du regroupement et la recherche d'un sens à la vie qui continue en assistant à ma cérémonie du cœur»; «Selon mes volontés, je souhaite que la crémation de mon corps ait lieu au Crématorium de l’est de la Maison commémorative familiale Rouleau, après la cérémonie du cœur et que mes cendres soient mises en terre au cimetière dans le lot familial ou qu’elles soient déposées au Columbarium Jardin de la Mémoire ». Quels que soient vos choix, tout est mis à votre disposition à la Maison commémorative familiale Rouleau afin que vous soyez respectés, selon vos volontés. Auteure: Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires INFOS Une entreprise CERTIFIÉE en services funéraires doit aborder avec le mandataire, les sujets tels que: la préparation du défunt en vue de sa présentation et de sa destination finale ainsi que les points qui sont relatifs au déroulement de la célébration commémorative - Référence document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ 9700-699) article 5.2.3.7.


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Le congé de Pâques, une occasion d'échanger

Le congé de Pâques, une occasion d'échanger

Le congé de Pâques, une occasion d’échanger Au cours de la prochaine fin de semaine, dans plusieurs familles, il y aura un brunch, un dîner ou un souper de Pâques. Le jambon et les bons plats à l’érable seront sans doute à l’honneur pour régaler les estomacs les plus gourmands. Et pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour nourrir également votre coeur et favoriser les échanges avec ceux qui vous entourent ? Pour les membres des familles endeuillées qui vivront cette journée en l’absence de quelqu’un qui fut important pour eux, il y a peut-être beaucoup de peine et d’émotions qui seront aussi au rendez-vous. Pendant ces périodes de festivités, lorsque vos souffrances viennent vous envahir et prendre toute la place, deux possibilités s’offrent à vous : Le premier scénario possible : vous vous efforcez d’ignorer toutes les émotions qui sont emprisonnées au fond de votre gorge, qui vous étouffent, qui ont tendance à vous rendre impatients, ternes et tristes. Refermé sur vous-même, vous vivez très difficilement ces jours en espérant qu’ils seront vite passés, tout en vous privant ainsi d’un moment précieux de partage avec les membres de votre famille. La deuxième issue pourrait être des plus enrichissantes et pourrait vous procurer une certaine quiétude une fois vécue. Au moment où vous serez rassemblés, un membre courageux de la famille pourrait prendre la parole, nommer la personne décédée et ouvrir le partage sur les émotions qui vous habitent tous à ce moment précis. Il est probable que ces échanges deviennent à la fois très émouvants et peut-être même déstabilisants, mais combien importants et salutaires dans votre processus personnel de deuil. Ainsi vous pourrez ensuite être plus sereins et capables de prendre part à la fête et de vous amuser un peu. C'est sans doute ce qu’aurait souhaité pour vous l’être aimé qui vous a quittés. En conclusion, il faut retenir que l’expression de ces émotions vient mettre des mots sur ce que provoque l’absence de la personne décédée en chacun et chacune de vous, tout en vous apportant une certaine libération. Cela n'a rien de honteux ... au contraire, cela est tout à fait sain et légitime. Les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Rouleau s’unissent pour souhaiter personnellement à chacune et chacun un bon congé de Pâques et de doux et bons moments entourés des membres de votre famille. Auteure : Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires INFOS Une entreprise CERTIFIÉE en services funéraires se doit de démontrer qu’elle suit des procédures écrites qui couvrent les exigences relatives à la présentation du défunt ou de l’urne contenant ses cendres. - référence au document du Bureau de normalisation du Québec (BNQ 9700-699) article 5.9.1.


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Faire un deuil ou le livre

Faire un deuil ou le livre

Par : David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Il y a quelques temps, j’abordais le sujet délicat de la confrontation de la maladie qui arrive souvent sans préavis dans nos vies, nous apportant des jours sombres de pluie. Au cours d’une discussion avec une dame, celle-ci m’a confié qu’au cours des dernières années, elle avait dû apprendre à vivre avec la maladie, en plus d’avoir perdu son conjoint. Elle me disait : «Faire son deuil, c’est pas mal plus facile à dire qu’à faire…» Suite à cette si petite phrase mais combien grande de sens, nous avons engagé une longue conversation sur ce sujet. En prenant un temps d’arrêt pour songer à cette réalité, vous serez d’accord avec moi qu’un deuil, ça ne se fait pas, ça se vit plutôt… Comment peut-on vivre un deuil, s’il s’agit du deuil de sa propre vie… s’il s’agit du deuil de notre relation avec un amoureux, un parent, un ami, etc.? Question ambigüe, vous en conviendrez… Imaginez que tout à coup, l’on vous annonçait que votre vie se terminera sous peu, comment vous prépareriez-vous à votre départ? Comment vivriez-vous la réalité d’avoir à tout quitter? … Et qu’en est-il de ceux qui accompagnent ces personnes qui doivent inévitablement se préparer à partir. Chose certaine, ce n’est certainement pas plus facile pour eux, parce que l’on ne peut pas vivre le deuil de quelqu’un qui nous est cher et que l’on aime, comme on vivrait le deuil d’un accessoire de notre garde-robe ou de notre coffre d’outils… Et cela est dû sans doute au fait, qu’une vie, on en n’a qu’une seule, et qu’elle file vite, parfois beaucoup trop vite! Vivre un deuil, c’est la nécessité de faire plus attention à ce moment spécial de la vie; aussi c’est cette réalité qui nous amène à penser que demain, il n’y aura plus…ou qu’aujourd’hui, il ou elle n’est plus… La Maison commémorative familiale Rouleau, ICI au coeur de vos jours pour vous apporter tout le soutien et le réconfort dont vous avez tant besoin; ICI au quotidien pour vous aider à vivre vos lendemains…


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La juste distinction des nuances

La juste distinction des nuances

Pour commentaires : David Beaulieu, PRF agréé david.beaulieu@lrouleau.com Vous conviendrez avec moi que tous les métiers sont nobles et ont leur importance en société. Quel que soit son choix de carrière, chacun peut, selon ses capacités et ses ambitions, se faire valoir dans son domaine. Toutefois, dans une même profession, certains apportent leurs propres ingrédients, se distinguant ainsi par la personnalisation de leurs services. En bout de ligne, cet apport personnel fait réellement augmenter la qualité du service, le portant à un niveau plus élevé. C’est ce que fait constamment pour vous la Maison commémorative familiale Rouleau car il lui tient à coeur de rendre avec distinction les services qu’elle dispense, avec ce que l’on appelle «l’amour du métier». •Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau offre des rituels funéraires adaptés aux besoins de chaque famille selon leur budget et leurs préférences et cela depuis plusieurs décennies. D’ailleurs, la norme BNQ 9700-699, stipule à l’article 5.15 : l’entreprise funéraire doit offrir à la clientèle des services, des produits et des fournitures qui peuvent convenir à tous les budgets; • Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau n’est pas un magasin d’aubaines funéraires parce qu’elle se fait un devoir de mettre l’emphase sur les services et non sur les fournitures; • Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau est une entreprise au professionnalisme certifié, pour qui il est impensable d’associer la valeur d’un cercueil ou d’une urne à celle d’un être aimé; • Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau est reconnue par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), un organisme mandaté par le gouvernement du Québec pour protéger les consommateurs et surveiller l’application des normes de services et de produits de qualité par les entreprises funéraires certifiées; • Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau croit que l’organisation d’une commémoration funéraire pour soi-même ou pour un proche exige une préparation sérieuse et un service professionnel de qualité et que le corps d’un défunt mérite soins et précaution; • Vous savez déjà que la Maison commémorative familiale Rouleau croit en l’importance de vivre le deuil pour ceux qui restent, en rappelant que le corps d’un proche qui a reçu des soins est toujours vivant dans le coeur et l’esprit de ceux qui l’ont aimé; Tout ça représente toutes les nuances de nos services, et cela, nous savons que vous le savez déjà … Auteure: Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires


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Tour du monde

Tour du monde

Pour commentaires : David Beaulieu, PRF agréé david.beaulieu@lrouleau.com Faire le tour du monde … ce n’est pas une mince affaire me direz-vous. Il faut être animé par l’envie de le faire, par la volonté de s’accorder du temps à soi-même et avoir les moyens financiers pour réaliser ce rêve. Quand quelqu’un planifie un tel voyage il s’y prépare avec le plus grand soin, considérant que c’est un voyage que l’on ne fait qu’une fois dans sa vie. Il lui faut préparer un itinéraire, s’assurer de détenir un passeport, recevoir les vaccins nécessaires avant le départ, se procurer les vêtements et les équipements appropriés, dépendamment des endroits à visiter. Il lui faut également trouver quelqu’un pour s’occuper de sa propriété et de la réception de son courrier. Enfin, il lui faut prendre certaines dispositions pour lui-même et pour ses proches. Tout compte fait, faire le tour du monde se prépare longtemps à l’avance et ne laisse pas place à l’improvisation. Sans que nous l’ayons choisi, nous avons tous un grand voyage qui nous attend. C’est une réalité qui nous fait peur ; nous n’aimons pas y penser et encore moins en parler. Malgré tout, nous devrons tous un jour partir pour faire «notre tour du monde» mais en aller seulement, sans retour. Ne croyez-vous pas qu’il serait impératif pour chacun de nous de se préparer à ce grand voyage? Pour en discuter en toute quiétude, nous vous invitons à vous accorder du temps pour venir rencontrer un professionnel en rituels funéraires de la Maison commémorative familiale Rouleau qui saura vous écouter et vous aider dans l’ensemble des préparatifs de «votre grand voyage». Suite à cette rencontre et conformément à la Loi de l’Office de la protection du consommateur, il vous sera remis votre contrat de pré-arrangements détaillé. Ce document décrira vos volontés et les choix que vous aurez faits. Il est important de vous préparer avec le plus grand soin à cette réalité, dans l’ultime but de vous assurer que toutes les personnes qui vous entourent et que vous aimez tant puissent vivre le moment de votre départ sans avoir à tout organiser. Ces derniers auront bien assez par la suite, de l’obligation d’apprendre à vivre le plus sereinement possible en votre absence. N’oubliez-pas : ce voyage nous le faisons une seule fois dans notre vie. Ne croyez-vous pas qu’il vaut la peine d’être planifié avec grand soin ? Auteure : Nicole Pâquet, Professionnelle en rituels funéraires INFOS La Loi sur les arrangements préalables de services funéraires et de sépulture exige que soient déposées dans des comptes en fidéicommis toutes les sommes perçues d’un contrat de services d’arrangements préalables. Chaque entreprise funéraire doit demander une vérification comptable annuelle de ces dépôts, faite par un comptable agréé. Un avantage qui vous assure une quiétude d’esprit.


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Et si j'affrontais mes peurs ?

Et si j'affrontais mes peurs ?

Pour commentaires : david.beaulieu@lrouleau.com J’ai peur d’aller à la maison funéraire, de voir la personne que j’aimais tant qui est décédée, parce que je n’ai jamais vécu cela auparavant et parce que je n’ai aucune idée non plus de la façon dont les rituels vont se dérouler; J’ai peur de me mettre à pleurer, que je ne sois plus capable de m’arrêter et que les gens me jugent si je n’arrive plus à contrôler mes émotions… Je ne veux pas que les gens me voient dans cet état. Je l’aimais tellement, je ne peux pas croire qu’elle nous a quittés; J’ai peur de ne pas savoir comment me comporter au salon, parce que je ne sais pas quoi dire aux personnes qui viendront me rencontrer pour me témoigner leur sympathie; N’aie pas peur, nous sommes ICI pour te dire comment vont se dérouler les prochains jours, nous sommes ICI pour te rassurer et te donner encore quelques journées pour qu’à travers les rituels funéraires, tu puisses prendre le temps de réaliser que cette personne ne sera plus là au quotidien, mais qu’elle pourra vivre éternellement dans ton coeur; N’aie pas peur, nous sommes ICI pour que tu vois que tes larmes sont les perles les plus saines qui existent pour exprimer ta peine. Toutes les larmes que tu retiens ne feront que se multiplier, pourquoi donc tant vouloir les contrôler; N’aie pas peur, nous sommes ICI pour t’aider à accueillir tous ces gens qui viennent vers toi. Ils sont là pour te réconforter, ils sont là parce qu’ils estiment sans doute autant que toi la personne décédée. Ils sont là parce qu’eux aussi un jour ont probablement vécu des moments difficiles et connaissent plus que tu ne pourrais l’imaginer toute la souffrance qui t’habite. Tu n’as qu’à les laisser s’approcher de ton coeur et les écouter; N’aie pas peur, les membres du personnel de la Maison commémorative familiale Rouleau sont ICI pour toi…des gens professionnels qui sont ICI pour t’offrir une oreille attentive et t’apporter avec empathie tout le support dont tu as besoin.


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ICI pour vous accompagner dans votre deuil

ICI pour vous accompagner dans votre deuil

Vous venez d’être informé(e) du décès d’un proche. Vous ressentez alors comme une marée montante de désespoir qui vous envahit. Peut-être aurez-vous également besoin de communiquer vos émotions à votre entourage. Je vous encourage à le faire, car ce rite de passage ne peut qu’être des plus bénéfiques et il vous aidera à nager à travers les étapes du deuil qui se présentent trop souvent sans s’annoncer. Dès la première étape et jusqu’à celle de la célébration commémorative où débute le processus de guérison, les membres du personnel de la Maison commémorative familiale ROULEAU demeurent à votre écoute pour vous accompagner dans votre deuil. La présence de PROFESSIONNELS EN RITUELS FUNÉRAIRES peut vous aider en cette période difficile. Au cours du processus de guérison qui est différent pour chacun, le temps sera votre meilleur allié. Les membres de votre famille ou de votre communauté seront aussi des appuis qui pourront vous permettre, suite à la perte de l’être aimé, de garder le cap, de partir à la quête d'une paix intérieure et de trouver la motivation pour vous reconstruire. Pour ce faire, faut-il encore savoir choisir les bons accompagnateurs et les bons professionnels… J'aimerais sensibiliser tous ceux qui souhaitent et pensent apporter un soutien inestimable à l’être éprouvé au fait qu’il ne faut pas oublier qu’un deuil est unique. Il est important d’éviter de juger et de dire tout ce que l’on croit savoir à ce sujet, de livrer des paroles gratuites qui parfois manquent de tendresse et de poésie. Ces paroles peuvent décourager l’endeuillé et le laisser parfois avec des cicatrices qui sont longues à guérir. Sachez que ces mots entraînent, bien au contraire, une forme de repli sur soi. Ils provoquent souvent l’isolement de l’être éprouvé, comme s’il souhaitait se protéger contre toute intrusion de l’extérieur voyant qu’il ne répond pas aux critères exigeants de la société. L'endeuillé n'est pas en quête de solutions miracles; il ne peut pas non plus absorber les conseils, les théories ou les avis de tous et chacun. Pour s’en sortir, il ne cherche qu’une main qui se tend vers lui et une épaule muette pour le soutenir. Il suffit souvent d’écouter et d’être présent pour l’endeuillé. À tous les endeuillés, je dis : vous devez vous permettre d’écouter votre cœur, car c’est lui qui vous invitera à retrouver votre joie de vivre à «votre rythme» et ce, sans culpabilité. C‘est lui qui installera à votre insu, le chemin de la guérison sous vos pas, vous permettant de poursuivre votre route. Accompagner une personne, c’est l’aider à s’aider, c’est l’aider à se relever, c’est la respecter surtout ...


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Les étapes du deuil : Le choc

Les étapes du deuil : Le choc

Tout porte à croire que la mort effraie comme jamais elle ne l’a fait dans le passé, parce qu'elle n'est plus suffisamment enseignée. Le deuil s’installe dès l’annonce de la mort de la personne aimée. Il prend toute la place dès ce moment et pour les mois qui vont suivre, tout en serrant le coeur. C'est l'une des pires épreuves de l'existence. Avec le temps, le deuil se retirera subtilement pour redonner à nouveau place à la vie. Le deuil est un long processus au cours duquel l’être humain traverse un «passage obligé». Il se doit d’effectuer un travail sur lui-même pour apprivoiser et vivre le départ de l'être aimé. C’est au cours de cette période que pourra se cicatriser la blessure du coeur. Ce processus comprend plusieurs étapes, dont le choc, le déni, l’expression des émotions et des sentiments, l’accomplissement des tâches subséquentes au deuil, la découverte d’un sens à la vie, l’échange des pardons et enfin l’héritage, là où la lumière revient éclairer la vie. Dans cette chronique et dans celles qui suivront au cours des prochaines semaines, j’aborderai avec vous le cheminement intérieur lié au deuil, en commençant par la première étape : le choc. C’est la première phase du deuil ; elle est également la plus courte mais combien intense. C’est l’annonce d’une fin. C’est la paralysie des émotions, des facultés et des perceptions, ce qui explique qu’une telle nouvelle puisse laisser en apparence la personne sans émotion. Le terme «sidération» peut aussi tout à fait convenir pour décrire la réaction de la personne face à l’information qui vient de lui être transmise. L'annonce du décès équivaut à un coup de masse sur la tête et ce, même lorsque la mort se présente suite à une maladie grave. Souvent la personne agit de manière mécanique, comme sous l’effet d’une commotion. Au plan physique, c’est comme si le corps subissait une forme d’anesthésie pour permettre d’absorber l’annonce de cette nouvelle. Il peut survenir également un état de sommeil profond dans lequel les fonctions de la vie semblent suspendues, comme si le corps se retrouvait dans un état d’engourdissement complet. Chez d’autres personnes, tout au contraire, l’annonce du deuil peut engendrer de l’agitation et même provoquer des hallucinations. Peu importe comment votre corps réagit à l’annonce du décès d’un proche ou d’un ami, tous ces états d’être sont des réactions de résistance que s’impose le corps. Ils sont le signe que celui-ci tente de se protéger. Le moment du choc est une période de changement très profond. Il donne aux endeuillés le temps de digérer la dure réalité et de se ressaisir en puisant en eux les ressources nécessaires pour gérer la situation (de perte de l’être cher). Malgré les années qui passeront, les détails de ce moment si douloureux demeureront toujours présents dans les souvenirs, par exemple : l’heure de la journée, la musique que l’on écoutait, les mots exacts qui nous ont appris la nouvelle du deuil... Tout cela restera à jamais gravé par l’émotion extrême qui nous a habité à cet instant très précis. Source : Documentation inspirée par le travail et les écrits de Jean Monbourquette Auteure : Nicole Pâquet, PRF


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La vie, un cadeau si précieux

La vie, un cadeau si précieux

Pour commentaires : David Beaulieu, PRF agréé david.beaulieu@lrouleau.com Donner la vie, n’est-ce pas le plus grand et le plus beau miracle au monde ? Deux personnes caressent le rêve de donner la vie à un petit être qui sera le prolongement d’eux-mêmes. Ils passent ensemble de longs moments à se demander : Ce petit trésor sera-t-il une fille ou un garçon ? et à imaginer : À qui ressemblera-t-il ? - Quel sera son poids à la naissance ? Souvent même, ils font des paris concernant le jour et l’heure où il fera son arrivée dans ce monde. Parfois, la vie vient déjouer ce beau projet de façon imprévisible. Il arrive qu’en cours de route la grossesse prenne fin abruptement, pour diverses raisons. Il se peut aussi qu’après 9 longs mois d’attente, l’accouchement ne se déroule pas tel qu’imaginé… Les futurs parents se déplacent vers le lieu choisi en rêvant de tenir enfin dans leurs bras ce «petit miracle» et soudain, on vient apprendre à ces «créateurs de vie» que leur précieux trésor s'est définitivement rendormi, au moment même où il avait à peine ouvert les yeux. Une peine sans mot et sans nom s'inscrit alors dans l'histoire de ces gens. Lorsqu’on perd nos parents, on devient orphelin, lorsqu’on perd une épouse ou un époux, on devient veuf ou veuve, mais lorsqu'on perd un enfant, il n’y a pas de mot au dictionnaire qui vient définir cet état. Autant pour celle qui rêvait de devenir mère que pour celui qui caressait l’idée d’être père, toutes sortes de questionnements se présentent : « Sommes-nous responsables ? Avons-nous fait tout ce qu’il fallait...» Généralement, la génétique est l’unique et la seule responsable. Considérant tous les préparatifs et l’annonce qui avait été faite concernant l’arrivée au monde de ce poupon, et considérant que ces futurs parents et tous les membres de leurs familles étaient dans l’attente de voir, de prendre et de bercer ce petit être qui s’apprêtait à débuter sa vie terrestre, il est primordial pour ces personnes en deuil d’être accompagnées par leurs proches, par leurs amis et voire toute une communauté, parce que la mort est un phénomène naturel qui a des implications sociales et culturelles. Il ne faudrait pas oublier que quelques heures à peine avant ce drame, la vie était là. Pour ce petit ange, pour ses parents éplorés, pour ses grands-parents qui doivent prêter une épaule à leur enfant en désarroi tout en étant eux-mêmes déstabilisés, les rituels ont tous leur raison d’être. Ils viennent adoucir ce passage du connu vers l’inconnu. Les rituels ont été inventés pour ramener l’existence à un cadre acceptable ou «normal»; d’où justement le besoin d’un entourage humain et compétent pour permettre l’accès à ces rituels avec une attitude d’écoute, d’empathie et de présence qui inspire la confiance. C’est ici qu’interviennent les professionnels en rituels funéraires (PRF) et les officiers en rituels funéraires (ORF) de la Maison commémorative familiale Rouleau. Nous avons pour mission de prendre soin de ces petits êtres, tout en accompagnant leurs parents dans les rituels appropriés et en étant les gardiens de l’éthique et de la dignité humaine. Notre expertise et notre professionnalisme témoignent de nos compétences. Parce que la dignité d’une personne décédée demeure après la mort et nous en sommes les gardiens. Auteure : Nicole Pâquet, PRF


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Les souvenirs, les objets

Les souvenirs, les objets

Par David Beaulieu, PRF david.beaulieu@lrouleau.com Dans notre belle région, les hivers sont parfois longs et les beaux jours tardent à s’installer. Lorsque le soleil se fait plus présent et plus chaud, nous commençons graduellement à modifier notre tenue vestimentaire, nous osons enlever nos manteaux conçus pour les mois de froid intense et les remplaçons par des vêtements plus légers. Par contre, nous prenons soin de ne pas aller trop vite ; nous procédons par étapes. Cette entrée en matière me sert de tremplin pour vous entretenir d’un sujet qui préoccupe beaucoup les endeuillés. Souvent ceux-ci me demandent : est-ce que c’est malsain de garder sur les murs de la maison les photos de mon conjoint décédé ? Dois-je me départir de ses vêtements, des objets qui me le rappellent ? À ce propos, je vous conseille de procéder comme pour vos vêtements le printemps venu. Allez-y progressivement ; commencez par enlever quelques photos et placez-les dans un album. Peu à peu, vous déciderez d’en enlever davantage et finirez par n’en conserver que quelques-unes. Vous éviterez ainsi que le défunt soit plus présent que les vivants dans la maison. Toutefois, il est bon de conserver quelques photos pour aider à la transition. Quant aux autres objets du défunt, n’hésitez pas à accepter l’aide de vos amis pour vous aider à vous en départir quand vous vous sentirez prêt. Vous pourriez les donner à des membres de la famille ou à des organismes qui en feront la distribution à des gens dans le besoin. Ces gestes en apparence insignifiants contribueront beaucoup à poursuivre le travail du deuil. En les posant, vous vous démontrez ainsi qu’à vos proches que vous êtes bien engagé dans l’acceptation de la mort de l’être cher. La période pour réaliser cette étape varie considérablement d’une personne à l’autre. Par contre, le fait de conserver sur une trop longue période les objets du défunt peut faire en sorte que vous ne puissiez pas le «laisser partir». J’espère sincèrement que ces quelques pistes pourront aider les personnes qui vivent présentement cette étape de la résolution de leur deuil. Je vous invite à me faire part de vos commentaires en visitant notre page facebook. Vous pouvez également me proposer des sujets dont vous aimeriez que je traite dans les chroniques et me faire part de vos questions concernant le domaine funéraire. (Source : Excusez-moi, je suis en deuil, Jean Monbourquette/Isabelle D’Aspremont, éditions Novalis)


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