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Inquiétudes face aux rites et rituels

La mort est un phénomène naturel qui a des implications sociales et culturelles. Un cercueil, une urne, c'est toujours lourd; lourd d'un poids physique, mais aussi d'un poids affectif, historique, culturel, politique, spirituel et religieux. Nous sommes ici dans le domaine des émotions, des sentiments, et les dérapages sont faciles. Un excès de joie ou d'amour peut être aussi néfaste qu'un excès de peine ou de haine. Les excès, quels qu'ils soient, peuvent se comprendre, mais ce sont des phénomènes qui ne doivent pas durer.

Les rituels ont été inventés justement pour ramener l'existence à un cadre acceptable (normal), d'où le besoin d'un entourage humain et compétent pour permettre l'accès à ces rituels.

Cela nécessite parfois de revoir certaines de vos croyances ou de vos perceptions. En voici quelques-unes :

Les rites funéraires nous éprouvent.

Lorsqu'un être cher décède, nous sentons le besoin d'être triste. Les rites funéraires nous donnent l'opportunité de laisser libre cours à nos émotions.

Les célébrations commémoratives dérangent.

Au contraire, prendre part à une célébration commémorative démontre le respect que l'on porte à la personne décédée et apporte réconfort à la famille et aux amis.

On ne peut associer les rites funéraires et la crémation.

Une célébration commémorative peut généralement précéder ou suivre la crémation. Une crémation peut être effectuée même après que le corps ait été embaumé.

Les rituels funéraires doivent respecter les dernières volontés du défunt.

Bien que les rites funéraires doivent tenir compte des souhaits du défunt, ils agissent principalement comme soutien moral à la famille et aux amis.

Seul un adulte peut assister à une célébration commémorative.

Les enfants aussi ont ce privilège. Toute personne ayant la capacité d'aimer et de ressentir de la peine quant à la perte d'un être cher devrait pouvoir assister à la célébration commémorative de cette personne.